Louise et Pierre Magendie salués

Dossier n°

Louise et Pierre Magendie salués

Du 02/05/2014

 

 

 

 

 

Le maire, Yves Salanave-Péhé, André et Rosette Magendie, avec les représentants de la communauté juive.
L’histoire de Louise et Pierre Magendie s’est confondue à un moment de leur vie. Par leur action durant la Seconde Guerre mondiale, ils ne pensaient pas que soixante-dix ans plus tard, ils seraient honorés et élevés au rang des Justes parmi les Nations.

C’est à quelques pas du parvis de la mairie, inauguré dimanche en leur honneur, qu’ils ont sauvé des griffes de l’occupant nazi, un jeune enfant juif, Francis Landauer, cinq ans en 1944, voué aux camps de concentration. « Dans les abîmes de la noirceur, chaque Juste reste une lumière », a martelé Yves Salanave-Péhé, le maire, ajoutant que la plaque qui allait être dévoilée quelques instants plus tard était « petite par la taille mais grande par son sens et sa signification ».

Gérard Benguigui, délégué régional du Comité français pour Yad Vashem, dont il rappela les missions telles que perpétuer la mémoire de la Shoah, ou encore « honorer les actes d’héroïsme de tous ces non-juifs, anonymes, qui ont dit non à la barbarie, aux lois d’exceptions, à l’arbitraire ». Rahamim Yaacov, consul d’Israël à Marseille, insista à son tour pour « ne pas oublier ces héros dont il faudra être à jamais reconnaissant ».

Les jeunes liés à la mémoire

Des collégiens, symboles de cette mémoire qui doit se perpétuer au fil des générations, se sont succédé pour lire un poème de Roger Lapassade, qui n’est pas un « étranger » à Monein. D’autres collégiens, ont interprété le « Chant des partisans » suivi de « Nuit et brouillard ».

En présence des enfants de Louise et Pierre Magendie, André et Rosette, du président de la Communauté israélite de Pau, Gérard Khelifa, la plaque a ensuite été dévoilée laissant apparaître l’inscription : « Parvis des Justes parmi les Nations ». Pour que le parcours de Louise et Pierre reste à jamais gravée dans l’Histoire.

Hervé Pouyau