Samatan (32) – Les rendez-vous de l’histoire : «Désobéir pour sauver»

Accueil/La vie du Comité/Actualités/Actualités des régions/Samatan (32) – Les rendez-vous de l’histoire : «Désobéir pour sauver»

Dossier n°

Samatan (32) – Les rendez-vous de l’histoire : «Désobéir pour sauver»

Du 13/03/2015

 

 

«Désobéir pour sauver», c’est le titre de l’exposition proposée à la médiathèque de Samatan et dont le vernissage s’est tenu samedi 7 mars, en présence du maire, du président du Souvenir français (L’Isle-Jourdain-Lombez-Samatan), du président du comité de la Fnaca, de la directrice de la médiathèque, de la présidente du tourisme de Lombez et de nombreux anciens combattants. L’exposition est à l’initiative du Souvenir français, en partenariat avec l’ONAC, et la collaboration de la directrice et personnel de la médiathèque pour la mise en scène de ce magnifique outil pédagogique (ces derniers furent chaleureusement remerciés).

Le président de la Fnaca, Norbert Falzon, a rappelé le contenu de l’exposition : pour avoir sauvé des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, dans la France occupée par l’Allemagne nazie, des hommes et des femmes ont renoncé à l’obéissance que leur imposait leur fonction, se refusant de «livrer des Juifs à la déportation».

Le président du Souvenir français, le colonel (ER) Gérard Dufréchou, a profité de ce rassemblement pour rappeler le rôle très important de l’association qui a pour vocation de maintenir la mémoire de tous ceux qui, combattants de la liberté et du droit, sont morts pour la France ou l’ont bien servie, qu’ils soient Français ou étrangers. Sa mission : entretenir les sépultures et les monuments commémoratifs, organiser des actions de mémoire pour rendre hommage au courage et à la fidélité de tous ces hommes et ces femmes morts aux champs d’honneur.

Le maire Hervé Lefebvre, un passionné d’Histoire, a pris un réel plaisir à retracer l’historique de «Désobéir pour sauver», des gendarmes, des policiers français, «Juste pour les Nations». Un titre de Juste pour avoir osé désobéir au péril de leur vie afin de sauver des personnes juives livrées à la déportation, contrant les ordres donnés par le régime du législateur du régime de Pétain qui a su copier les lois et ordonnances nazies antijuives.

«Je profiterai de l’opportunité pour citer Marius et Marguerite Bouchard, de Lombez, qui ont reçu le titre de «Juste» pour avoir accueilli une famille de juifs Polonais».


«Juste parmi les nations»

«Au cours d’une cérémonie officielle, l’ambassadeur d’Israël remet aux «Justes parmi les Nations» ou à leurs ayants droit une médaille gravée à leur nom et un diplôme d’honneur, médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : «Quiconque sauve une vie sauve l’univers tout entier», plus haute distinction civile de l’Etat d’Israël. Leurs noms sont inscrits sur le mur d’honneur du Jardin des «Justes parmi les Nations» de Yad Vashem, à Jérusalem. Les noms des Justes parmi les Nations de France sont également inscrits à Paris, dans l’Allée des Justes, près du Mémorial de la Shoah, rue Geoffroy-L’Asnier».