Une semaine pour la Shoah dans les Landes

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Dossier n°

Une semaine pour la Shoah dans les Landes

Musiques, poésies, cinéma à Tarnos : « l’art et la Shoah ».


 


Du 16 au 22 février, l’Hôtel de Ville de Tarnos propose de dépasser les images, les mots, les notes de musique pour se souvenir de la Shoah et de ses victimes.

Toutes ces manifestations culturelles, tout ce travail de mémoire sont à entrées libres :
 
Samedi 16 février :
 

à 19h : Concert et lecture autour des pièces pour violoncelle et piano d’Ernest Bloch et de la « Louange à l’éternité de Jésus » (extrait du « Quatuor pour la fin du temps »), pièce écrite en camp de prisonnier en Allemagne en 1941 par Olivier Messiaen. Il sera suivi par la lecture de poèmes de Paul Celan et de captations sonores récentes en France et en Pologne. Violoncelle : Maitane Sebastian, Piano : Julien Le Pape, Clarinette : Thierry Leroy, Voix : Nathalie Nambot, Axel Bougouslavsky, Diffusion et phonographie : Stéphane Garin.


à 21h : « Voyages », d’Emmanuel Finkiel. Ce film suit la quête de trois femmes aux destins entremêlés. Riwka, Régine et Véra, portent en elles une blessure, un manque, et rêvent d’un avenir encore possible… César 2000 du Meilleur premier film et Prix Louis Delluc 1999.

 

 


 

Dimanche 17 février :

 

 

– à 16h30 : « Shoah », de Claude Lanzmann (version courte composé de six extraits de l’œuvre complète). «Je considère « Shoah » comme le plus grand documentaire jamais réalisé sur l’histoire contemporaine, sans aucune exception et de loin le plus grand film que j’ai jamais vu sur l’holocauste…», Marcel Ophuls.
 


Vendredi 22 février :


– à 20h : « Belzec », de Guillaume Moscovitz (en présence du réalisateur). Presque oublié dans l’histoire de la Shoah, Belzec, de par sa destruction intégrale dans les premiers mois de l’année 1943, presque un an avant le démantèlement des camps de Sobibor et de Treblinka, témoigne de la volonté nazie d’effacer les traces de l’extermination des juifs d’Europe. En filmant les séquelles de cet effacement, le cinéaste montre la violence de notre présent : là où il n’y a que destruction, comment attester de ce qui a été ? À part Rudolf Reder décédé à la fin des années soixante et Chaïm Hirszmann mort assassiné à Lublin au lendemain de la guerre, personne n’est revenu du camp d’extermination de Belzec pour témoigner.